Être mordu de vin c’est cool mais ce n’est pas forcément le cas de son entourage. A trop en parler, à trop vouloir courir les dégustations le weekend on risque de saouler nos proches ou d’avoir au moins l’impression de le faire.
S’il est une activité qui devrait concilier tous les points de vue c’est bien le cinéma. Il ne faudra pas s’attendre à des blockbusters mais vous pourrez « vendre » un cinéma d’auteur. Le Figaro nous donne son classement avec quelques recommandations supplémentaires de ma part.
Ce qui nous lie (Cédric Klapisch, 2017)
Probablement le plus agréable à regarder sans être un.e grand.e fan. On y voit une histoire de famille, des déchirements, des non-dits et pas mal d’émotions. On ne risque pas d’entorse au cerveau mais c’est plutôt plaisant.
Wine is Calling (Buno Sauvard, 2018)
Plus tranché, c’est le monde du vin comme on aimerait le voir plus souvent. A l’écran des personnages qui vous font plonger. L’ambiance cool / rock, la bande son, l’esprit festif, c’est hyper attachant.
Vino Business (Isabelle Saporta, 2014)
Le documentaire nous emmène sur les terres bordelaises à la rencontre de vigneron.ne.s paysan.ne.s entouré.e.s de propriétés appartenant aujourd’hui à des groupes de luxes, d’assurances et des fonds de pension. On y découvre l’aspect business du vin et la façon dont les vins peuvent être élaborés pour répondre à des cahiers des charges et des exigences internationales, loin des méthodes paysannes.
Mondo Vino (Jonathan Nossiter, 2004)
Un peu dans la même veine, ce documentaire a marqué mes premières années d’intérêt pour le vin. Jonathan Nossiter oppose les vins de vigneron.ne.s, de terroir, à la surpuissance d’un critique américain au nom familier de Robert Parker. Il dénonce le style « Parker » qu’on adopte ici et là afin d’obtenir les fameuses notes (sur 100) qui permettront d’assurer de gros volumes de ventes aux prix, bien évidemment ajustés en conséquence. Vraiment très bon !
Punkovino (Tina Meyer, 2019, Arte)
Dix épisodes qui mettent en parallèle deux mondes : la musique indé et le vin. Tina Meyer met en scène les vigneron.ne.s les plus libres du monde et délivre des séquences hyper attachantes. Le travail donne une vision très différente du milieu du vin, à des années lumières des caves polies du bordelais.
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